Désertification rurale dans les Alpes-Maritimes

Modeste étude de l'évolution de la population des Alpes-Maritimes, commune par commune, au cours des 50 dernières années. La population du département a augmenté de 75% entre 1962 et 2012, mais inégalement à travers le territoire.

En rouge, les communes où la population a diminuée, qui sont typiquement celles les plus éloignées de la côte. En rose, celles dont la population a augmenté, mais moins que la moyenne. En vert clair, celle qui ont eu une augmentation entre 75 et 100%, en vert moyen celles entre 100 et 500%, et en vert foncé, celles de plus de 500%.

Les communes du haut-pays proches d'une station de ski, comme Péone, Isola ou Roure voient leur population s'accroitre. A l'inverse, les plus isolées, telle Saint-Martin-d'Entraunes, perdent inexorablement des habitants.

Les communes avec la plus forte croissance sont celles, éloignées de quelques kilomètres du bord de mer, qui ont recueillies les populations de catégorie sociale modeste ou moyenne, comme Carros, Valbonne ou la Gaude.

Villefranche-sur-Mer et surtout Saint-Jean-Cap-Ferrat sont les seules communes du littoral à avoir perdu des habitants, probablement à cause du prix du foncier devenu prohibitif.




Graphique généré par qgis2leaf à partir de QGIS, avec les données de population de l'INSEE et la base des communes GEOFLA de l'IGN.