Empreinte carbone de Mercantour.info

De l'électricité a été consommée pour que vous puissiez lire cette page : d'abord, par le serveur qui l'héberge, puis par le réseau Internet qui la transporte, peut-être par un réseau de téléphonie mobile qui l'amène jusqu'à votre téléphone, et enfin par l'appareil sur lequel vous la consultez.


Résultat, l'impact carbone de ce site est de 250 gCO2 par mois, l'équivalent de 3 kilomètres parcourus avec une voiture thermique.


Voici comme nous sommes arrivés à ce chiffre :

  • Sur l'année 2019, la moyenne mensuelle de données sortantes du site mercantour.info a été de 3,55 Go.
  • La consommation électrique totale par gigaoctet de données serait de 2 kWh
  • Les rejets de CO2 de la production électrique française sont parmi les plus faibles du monde, avec 35 gCO2 par kWh.

Soit 3,55 Go x 2 kWh = 7,1 kWh x 35 gCO2 = 250 gCO2.


Mais il y a trois notions importantes à conserver en tête :

  • Ce chiffre ne tient compte que de l'exploitation des différents appareils, et pas de leur énergie grise, c'est à dire celle nécessaire pour les produire, transporter, ou recycler.
  • Ces 3,55 Go, qui sont répartis entre les milliers de visiteurs mensuels du site, sont l'équivalent du visionnage d'une petite heure de vidéo HD sur Netflix par un seul spectateur.
  • Si l'on passe le Rhin pour utiliser de l'électricité allemande, où la production d'électricité génère 420 gCO2 par kWh, notre site rejetterait 12 fois plus de CO2, soit presque 3 kg par mois.


Que faisons-nous pour minimiser l'impact carbone du site ?

Même si notre impact carbone de 250 gCO2 par mois est réduit, nous nous efforçons quand même de réduire la quantité de données téléchargées vers votre appareil. Car cette optimisation a également un impact agréable et immédiat pour le visiteur, celui d’accélérer le chargement des pages et donc de rendre sa navigation plus rapide.


En pratique, nous avons travaillé sur les points suivants :

  • L'optimisation de la taille des photos, car elles sont nombreuses sur le site, et représentent environ 80% des données téléchargées. Nous présentons donc des petites vignettes (800 x 450 pixels maximum), que l'on peut agrandir si l'on le désire. Nous compressons les photos au format WebP, environ 2 fois plus efficace que le JPEG, tout en gardant une copie dans ce vieux format disponible pour les anciens navigateurs.
  • Nous n'utilisons pas de lourd "framework" (ensemble de composants logiciels), mais juste quelques librairies très légères, comme jQuery pour faciliter le codage en Javascript, et surtout la génialissime librairie Leaflet pour afficher les cartes.
  • Nous ne chargeons aucun script destiné à traiter des statistiques comme ceux de Google ou Facebook. D'ailleurs, nous ne demandons pas de consentement pour les cookies, tout en respectant le RGPD, pour une raison simple : nous n'utilisons aucun cookie (à part celui, uniquement technique, de l'équilibreur de charge de notre hébergeur OVH).
  • Notre page d'accueil comprend plus de 200 photos pour un total de 10 Mo, mais ne transférons les éléments qu'au fur et à mesure que le visiteur fait défiler la page (les puristes appellent ça le "lazy loading"). Si le visiteur se contente de regarder la page initiale, seuls 1,5 Mo sont chargés.
  • Si vous arrivez sur le site par une recherche Google avec un appareil portable (téléphone ou tablette), vous verrez probablement une page au format AMP, beaucoup plus petite et rapide qu'une page HTML standard.
  • Nous mesurons régulièrement les performances en vitesse et taille de nos pages avec des outils comme Lighthouse, et essayons d'implémenter rapidement les dernières évolutions techniques.
  • Notre hébergeur OVH est en France, et donc utilise une électricité faiblement carbonée, et la distance (nombre d'équipement réseaux traversés) avec nos visiteurs majoritairement français est réduite. De plus, OVH a une politique environnementale satisfaisante, notamment avec un excellent indicateur d'efficacité (PUE) de 1,1.

D'où provient ce chiffre de 2 kWh par gigaoctet transféré ?

Ce chiffre est assez controversé dans la littérature, surtout selon si l'on le calcule avec une méthode "top-bottom" (la consommation globale divisée par le nombre d'équipements), ou "bottom-top" (la consommation de chaque équipement multiplié par leur nombre). Une bonne synthèse se trouve dans Video killed the Energy Star: Why 5G must use less power, qui est cohérente avec les chiffres utilisés par Website Carbon Calculator ou The Shift Project.