Assez gros kilométrage, une bonne partie de la journée au-dessus de 3.000 mètres, fréquents risques d'erreurs de parcours car peu balisé (savoir lire une carte et/ou avoir un GPS avec cartographie), bref cette randonnée nécessite une certaine expérience de la montagne.
Longue montée dans le vallon de l'Ubaye, vite agrémentée par une sorte d'oasis étonnante au Plan de Parouart. Peu après, à l'entrée des gorges, un pont traverse l'Ubaye. Premier piège, car il n'y a pas de balise, ne pas partir à droite sur l'évident chemin, mais repérer celui qui monte à gauche. Progresser ensuite jusqu'à la Cabane de Blave à la côte 2.200, où un timide panneau propose de partir à droite.
Arrivée à la Cabane de Rubren, occupée par un berger et sa famille, ne pas commettre la même erreur que nous (même si elle fût de peu de conséquences) de monter le vallon de gauche, mais descendre un peu vers la source à droite pour rejoindre un sentier peu marqué qui s'élève dans le vallon de droite. Le Pas de Mongioia (3.085 m) apparaît tel une évidence au bout d'un moment.
Etonnant endroit que le Plateau de Mongioia, avec son lac et son bivouac italien. Le sentier pour le Bric de Rubren démarre le long de la crête, et la suite est marquée de tâches de peinture fréquentes et évidentes. Juste à la fin, si l'on prend l'option de passer à droite, deux petits pas à faire, dont l'un allongé sous un rocher. Le sommet, à 3.340 mètres, est juste là.
Après être redescendu au Lac de la Mongioia, soit redescendre par le chemin aller, soit se diriger vers le Pas de Salsa (3.175 m) qui sépare le Bric de Rubren du Mont Salsa (3.315 m). Une option qui semble fréquente est de gravir alors le Mont Salsa, mais comme le retour est encore long, nous l'avons évité, pour descendre directement vers le Lac du Loup. Toujours aussi peu de sentiers, l'idée étant de rejoindre dans la vallée le chemin qui redescend du Col de Longet, pour revenir au point de départ.