Une virée en grande partie hors-sentier, sans même un cairn pour se guider, à destination et autour d'un sommet secondaire de la Gordolasque, la Cime de Roche Garbière.
Du Pont du Countet, rejoindre par son sentier favori le Mur des Italiens. Là, à droite, une grande pente herbeuse sera le terrain de jeu de la montée. A défaut de sentier, un large couloir qui doit parfois abriter un ruisseau sera l'idéal pour progresser verticalement, notamment car il n'héberge pas trop de rhododendrons. Jusqu'aux premiers rochers, où il faudra prendre son temps pour chercher la pente la moins raide et la moins exposée.
C'est un grand plateau qui nous accueille enfin, qu'il suffit de traverser pour arriver sous le sommet. Les vingt derniers mètres de dénivelé nécessitant un peu d'escalade, il est possible de juste s'assoir là, et savourer la vue ouverte sur la Lac de la Fous et les grands sommets comme la Cime du Gélas qui la surplombent.
Est-il possible de redescendre par un autre chemin que l'aller ? Une petite exploration le long de la crête s'impose, pour bien visualiser les options possibles. La solution la simple plus semble être de descendre droit dans un premier couloir, puis traverser un petit éboulis, avant d'attaquer un second couloir qui amènera à la Barme, cette jolie prairie sous le Lac de la Fous. La présence sur cet itinéraire de quelques traces d'une vague sente inspire confiance, donc nous nous y lançons.
Sans regret, car les trois cent mètres de descente se déroulent sans encombre, avec à peine un ou deux passages où les mains seront nécessaires. Pour se rafraîchir dans la Gordolasque, avant de descendre par le sentier classique et achever ce tour de la Cime de Roche Garbière.