Topo : Pierre Impie et Roc de l'Aigle

Entrer dans la Vallée du Jabron côté Durance, et après 4,7 km repérer le panneau D 553 sur la droite. Cette route (celle de gauche, pas celle sans issue droit devant) monte pour passer devant le Mas du Figuier, et devient un peu plus loin une piste. Rester sur la piste pendant 150 mètres pour se garer à hauteur de la balise Les Bastides.

La piste monte jusqu’au Col de Saint-Pensier, puis traverse une forêt ombragée jusqu’à la balise qui nous met dans la direction du Pas de l’Essaillon, rejoint après quelques lacets dans une pente qui devient plus forte. La balise du Pas de l’Essaillon est un peu avant le pas lui-même, qui se trouve à 80 mètres à droite.

Franchir le pas, descendre de l’autre côté jusqu’au premier lacet, juste après lequel se trouve une sente qui part sous la barre rocheuse. Cette sente est raide, progressant la plupart du temps dans un mélange de terre et de petits cailloux assez glissant. S’il faudra pour la gravir tout au plus utiliser une main de temps en temps, la redescendre, ce qui ne sera pas le cas ici, pourrait être un peu plus ardu.

Le bon sentier qui monte de RibiersMais est atteint après une centaine de mètres de dénivelé, et il nous amène à la hauteur du Rocher de Pierre Impie. Faire un rapide aller-retour sur la Pierre Impie, puis continuer sa progression en repérant de loin en loin les traces de peinture jaune.

Ce parcours nous amène sur la crête, d’abord à un sommet sans nom à la cote 1.178, puis redescend à un col également sans nom sous le Roc de l’Aigle. Il ne reste que quelques minutes d'ascension pour le sommet du Roc de l’Aigle, à 1.219 mètres.

Revenir au petit col sans nom, pour entamer un petit jeu de piste pour revenir en boucle au Pas de l’Essaillon. Pour faciliter la compréhension du parcours, nous avons posé de petits marqueurs sur la carte aux endroits clés.

Donc, du petit col, prendre la sente qui part droit dans la pente, repéré par une croix jaune sur un arbre. Nous attend un long éboulis (qui sera moins glissant sur son côté droit), probablement une ancienne tire, et qui devient une piste. A l’intersection avec une autre piste, partir, même si cela semble contre-intuitif, vers la droite.

450 mètres plus loin, repérer l’interruption dans la clôture, et partir sur la piste herbeuse à gauche. Lorsque cette piste arrive dans une épingle à cheveux, descendre en face de soi le long de la clôture, pour rattraper quelques minutes plus tard le sentier.

Dernière péripétie, quelques mètres plus loin, le sentier plonge dans un petit ravin, où l’érosion a emporté la trace et les marques de peinture jaune. Remonter le ravin pendant une vingtaine de mètres puis en sortir par la droite. L’on retrouvera alors aisément le sentier, qui devient alors bien marqué jusqu’à sous la Chapelle Saint-Bevons, et même jusqu’à la balise du Pas de l’Essaillon.

La toponymie de Pierre Impie serait un peu plus simple que "la pierre d’où l’on jetait les femmes infidèles" ou bien "d’où Saint Bevons se débarrassa des Sarrazins" : juste un dérivé du latin "Petra in podio", une montagne pointue (voir Présentation de l'ancienne commune de Ribiers).