Topo : Tête de l'Auriac en boucle

Pour monter à la Baisse de l'Auriac, la carte IGN suggère d'emprunter le "sentier de découverte" qui démarre au pied du télésiège du Pont de l'Abrau. En pratique, le sentier y étant là fermé depuis juillet 2018, il faut descendre 150 mètres sur la route pour attraper celui qui part vers le Lac des Grenouilles.

C'est donc par un détour, mais dans de jolis paysages de forêt, que commence cette randonnée, jusqu'au panneau annonçant la Cabane de Selette. Là, une inscription manuscrite nous met dans la bonne direction, celle du Refuge de l'Estrop.

Après une légère descente, l'on rejoint le sentier que nous n'avions pu emprunter, peu avant la Cabane de l'Auriac. Comme le montre notre trace GPS, à hauteur de la cabane, deux patous menaçants nous ont obligé à rebrousser chemin, jusqu'à ce que le berger nous appelle pour venir le rejoindre. Dans notre (aimable) conversation, il nous a assuré rentrer son troupeau et ses chiens dans leur enclos avant 11 heures, pour laisser le terrain libre aux randonneurs pas trop matinaux …

Le sentier bien balisé en jaune et rouge nous permet de serpenter à travers le très joli vallon de l'Auriac, et de rejoindre à 2.386 mètres la Baisse de l'Auriac et ses quatre mélèzes.

Pour la Tête de l'Auriac, partir à droite dans la pente montante, sans aucune sente ni cairn pour se guider. Lorsque l'on arrive sous un premier petit sommet rocheux, ne pas chercher à le gravir, mais partir à droite pour le contourner, et y trouver un terrain plus propice à son ascension.

Un peu plus haut, l'on se trouve face à une barre rocheuse qui semble infranchissable. Mais il suffit de traverser à droite vers le petit mélèze (voir notre photo), où l'on trouve un passage dans de gros blocs où il faudra s'aider un tout petit peu des mains.

Deux dernières surprises nous attendent avant d'atteindre le sommet, sous la forme d'énormes cassures dans la pente. Pas de souci, elles se contournent facilement par la gauche, et l'on est arrivé sur la Tête de l'Auriac, à 2.639 mètres.

Descendre le long de la crête en direction de la Baisse de l'Aiguille, en cherchant sur sa gauche les passages les plus aisés. Il ne devrait jamais y avoir plus d'un mètre à désescalader, sinon, vous n'êtes pas au bon endroit.

Arrivés à hauteur d'une grande dalle, nous avons fait le choix peu judicieux de descendre droit dans la pente pour rattraper la piste de ski. Il est probablement plus facile de rester sur la crête, jusqu'à atteindre la Baisse de l'Aiguille.

Le reste de la descente n'est pas d'un grand intérêt, entre remontées mécaniques et pistes de ski, mais l'on atteint rapidement, surtout en coupant à travers champs, la station de la Foux d'Allos.