Il y a dans les Alpes-Maritimes deux cimes de l'Agnel : celui tout en haut du Boréon, et celui dans la Valmasque. Pour le premier, c'est là : Cime de l'Agnel. Pour le second, vous êtes au bon endroit.
Continuer la route après Castérino sur 2 kilomètres jusqu'au parking de la balise 394, d'où l'on emprunte la piste vers le Refuge et la Baisse de Valmasque. Après 1,5 kilomètre de piste, ne pas rater la balise 393 qui invite à partir à droite pour le Lac de l'Agnel.
Le sentier serpente à travers la végétation jusqu'à la Pointe de Valmasque (2.204 mètres) puis remonte le plus aride Vallon de l'Agnel. Quelques épingles terminent la montée, et le barrage du lac est bientôt en vue. Traditionnellement, le barrage était le lieu de vie de plusieurs bouquetins, qui semblent avoir maintenant migrés vers le second petit lac et vers les pentes de la Cime de l'Agnel.
Suivre le sentier le long du Lac de l'Agnel (sa position réelle ne correspond pas à celle sur la carte IGN), passer une petite traversée de barre un peu exposée (bien utiliser ses mains) et rejoindre un replat verdoyant. C'est là, juste avant que le sentier n'entame une légère descente avant de rejoindre le Col de l'Agnel, qu'il faudra bifurquer à droite.
Aucune trace de sente à partir de ce point, mais de nombreux cairns bien visibles, qui guident d'abord vers le petit plateau juste au nord de la Pointe de l'Agnel, noté par la cote 2.639. La bonne trace à suivre est celle qui emprunte le plus les zones herbeuses, même si le pierrier est stable et peu marqué.
Laisser la Cime Ouest de l'Agnel sur sa gauche, pour rejoindre la dernière crête qui se parcourt plus facilement sur la ligne de crête. La Cime de l'Agnel comporte plusieurs sommets, notre choix c'est porté sur celui le plus central, sensiblement à la même altitude (2.850 mètres) que la Cime Est, 300 mètres plus loin.
Retour par le même sentier, peu de variantes étant ici possibles.