C'est le sommet qui a donné son nom au Massif du Mercantour, au Parc National du Mercantour, et même à ce site. Et pourtant, il y a dans les Alpes-Maritimes 103 sommets plus hauts que la Cime du Mercantour, qui culmine seulement à 2.772 mètres. Pourquoi ? La légende raconte que des topographes, lors de visées, l'auraient confondue avec la Cime de l'Argentera ...
Au départ du Boréon, rejoindre le Lac de Cerise, puis continuer un peu en direction du Col de Cerise. Vous ne tarderez pas à rencontrer un petit torrent, et des cairns qui invitent à monter le long de sa rive gauche. Ce torrent est celui qui descend du Lac du Mercantour, et il faut donc le suivre sur 150 mètres de dénivelé pour déboucher sur le lac, et voir à droite l'objectif du jour, la Cime du Mercantour.
Contourner le lac par la droite, puis s'engager vers la baisse sans nom qui sépare à 2.636 mètres la Cime du Mercantour du majestueux Caïre Nègre du Mercantour. A cette baisse, faire un aller-retour à la Cime du Mercantour, sans se précipiter sur la crête, mais en empruntant la croupe nord-ouest, pour rejoindre le sentier emprunté par les italiens venant du Col de Fenestre, avant de gravir les derniers mètres du sommet.
De retour à la baisse, reprendre le sentier de l'aller, ou mieux encore, descendre par le petit couloir herbeux vers le Vallon des Erps. Il peut paraître impressionnant vu de haut, mais ce couloir ne présente aucune difficulté, sauf dans le bas, quand il atteint un éboulis de gros blocs, et il faut trouver la juste trajectoire pour rejoindre le ruisseau qui serpente dans l'herbe.
C'est là que l'on rejoint la descente de la Baissette, retour privilégié de la Cime Guilié, et un bout de sentier qui se perd parfois dans les éboulis, mais il devient vers la cote 2.200 un bon sentier qui plonge jusqu'à la balise 378 qui nous guide jusqu'à notre point de départ.